Les thérapies

Les thérapies

En allant sur Internet, nous découvrons toutes sortes de thérapies, celles qui sont connues et reconnues, celles qui sont farfelues, voire dangereuses. Il existerait actuellement plus de 400 pratiques thérapeutiques différentes.

Il ne s’agit pas pour nous de dire que toutes les thérapies sont négatives, mais il nous semble important de préciser que les thérapies « sauvages » basées sur la recherche des souvenirs de la petite enfance, pratiquées par des personnes incompétentes, non formées à la psychologie ni à la psychopathologie, et non titulaires du diplôme de psychothérapeute, sont particulièrement dangereuses pour les patients.

Nous constatons que certains thérapeutes particulièrement dangereux sont passés « maîtres » dans leurs pratiques, d’autres annoncent toute une série de « spécialisations » alors que nous savons pertinemment qu’ils n’ont aucun diplôme leur permettant de pratiquer la psychologie.

Dans le rapport 2008, La Miviludes faisait le constat suivant et émettait diverses suggestions :

« Le développement rapide des psychothérapies au cours des dernières décennies n’a pas permis un encadrement suffisant de ces activités. La situation actuelle se caractérise par de nombreux facteurs de risque, à commencer par une réelle impossibilité de l’usager à effectuer un choix éclairé quant au professionnel pressenti.

« Cette situation alarmante implique l’enrichissement et l’intensification des politiques publiques dans la vigilance, la prévention et la lutte contre les dérives sectaires induites par le dévoiement des pratiques psycho-thérapeutiques. Cette mission de service public qu’est la protection de l’individu, et le rétablissement de la confiance dans des professions dont l’utilité est incontestable et qui auront à répondre de besoins grandissants dans un avenir proche, suggèrent plusieurs recommandations :

  • Sur les méthodes et pratiques : dresser un inventaire précis et régulièrement actualisé de l’offre à risque, évaluer les contenus, limites et la dangerosité des pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique dont les psychothérapies et informer régulièrement le grand public 2.
  • Sur le volet formation : inventorier la diversité de l’offre, informer les publics dont les professionnels sur les risques de certains cursus, et intensifier les contrôles prévus par la réglementation en vigueur.
  • Intensifier et développer les actions de sensibilisation des agents publics pour une meilleure détection des situations dangereuses et un déclenchement des actions administratives ou judiciaires appropriées. 
  • Protéger le titre de psychothérapeute par la publication rapide des dispositions d’application de l’article 52 de la loi du 9 août 2004. 
  • Renforcer les sanctions à l’encontre des thérapeutes recourant à des méthodes non conventionnelles à visée thérapeutique, facteur de mise en danger de leurs clients.
  • Augmenter le nombre d’experts auprès des instances judiciaires…(…) »

Quelles que soient les thérapies elles sont souvent dévoyées de leur vocation première et les thérapeutes déviants  pratiquent leur technique de manipulation mentale au travers de :

  • L’hypnose, qui a un fort pouvoir de suggestibilité
  • L’interprétation des rêves et le travail sur les rêves, où les souvenirs sont falsifiés
  • L’imagerie guidée
  • L’écriture de carnets ou journal intime
  • L’appartenance à un groupe de « survivants » où les récits portent sur les abus sexuels amplifiés par le groupe.

De plus, afin d’asseoir son autorité sur ses patients, le thérapeute fait en sorte de

  • Rendre l’événement plausible
  • Faire en sorte que le patient l’ait vécu
  • Donner des détails sensoriels

Les souvenirs « retrouvés » en thérapie, chez les thérapeutes qui nous intéressent, ne sont pas des souvenirs « spontanés » mais des souvenirs « suggérés » ou « assénés » par un thérapeute, qui bien souvent travaille sur « les symptômes » et non la cause, et pour d’autres, ces souvenirs servent à « victimiser » leurs patients.

Nous l’avons vu dans l’émission « les infiltrés »* où la journaliste n’a aucun souvenir (et pour cause) et c’est la thérapeute qui diagnostique d’emblée que si elle est mal aujourd’hui c’est qu’elle a été abusée dans sa prime enfance … La thérapie n’y est pour rien.

  • Voir la rubrique Vidéos- l’enregistrement de l’émission.

En écoutant plus de quatre cents familles, nous avons effectué une analyse des thérapies pratiquées . Nous en sommes arrivés au constat suivant : nous retrouvons à chaque nouvelle plainte des familles, les mêmes thérapies qui génèrent les mêmes causes, à savoir : les faux souvenirs induits. Ce qui démontre bien que ce n’est pas la thérapie en elle-même qui est en cause, encore que certaines sont particulièrement dangereuses, mais le dévoiement qui en est fait par le pseudo-thérapeute.

Pour Delphine Guérard, Psychologue-Clinicienne et Psychanalyste « l’usage que l’on fait d’une méthode est déterminant de sa nuisance. » – page 47 du rapport 2007 de la Miviludes.

  • Analyse transactionnelle
  • Anthroposophie et les écoles Steiner
  • Art-Thérapie
  • Bio-énergie
  • Biologie totale
  • Communication Facilitée
  • Constellations familiales
  • Christallothérapie
  • EMDR
  • Gestalt thérapie
  • Hypnose et Auto-hypnose
  • Kinésiologie
  • Magnétisme
  • Musicothérapie
  • P N L
  • Psychogénéalogie
  • Psycho/théâtre
  • Rebirth
  • Réflexologie
  • Sophrologie
  • Thérapies de groupe style new âge et dérivés du bien être
  • Toutes les formes de développement personnel
  • Yoga – Méditation – Esotérisme
  • Sans oublier le chamanisme et ses dérives.

Durées des thérapies

Elles vont de plusieurs mois à plusieurs années ….

 Coût des thérapies:

A Paris  : 100 euros la séance et souvent au-delà – à partir de 50 euros en province

Ci-dessous, descriptif et recommandations sur les diverses thérapies.

ANTHROPOSOPIE – et les Ecoles STEINER

 

Quelques familles nous ont fait part de leur inquiétude de savoir leurs petits-enfants scolarisés dans des écoles steiner.

 

Pour leur information, nous leur proposons de visiter le site de Prévensectes et du Gemppi qui ont développé un volumineux dossier sur l’anthroposophie qui s’intitule :

 

Anthroposophie

Les croyances et doctrines racistes de Rudolf Steiner

www.prévensectes.com  et   www.gemppi.org

ART-THERAPIE
Source WIKIPEDIA

L’Art-Thérapie est l’exploitation du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire.

L’art-thérapeute sait exploiter les bienfaits de l’art, ses effets relationnels et son pouvoir expressif notamment. L’art-thérapie peut aider des personnes qui ont des difficultés à s’exprimer et à communiquer. Dans la pratique d’une activité artistique, on met en place une suite de mécanismes, on observe, on écoute, on réfléchit, on éprouve l’envie de faire, on exprime un style, on communique des idées, sa personnalité, ses goûts. Tout cela est donc exploitable pour amener une personne à atteindre l’objectif thérapeutique défini au préalable (diminuer de l’anxiété, améliorer l’estime de soi, se projeter vers l’avenir…). Il existe différentes manières d’aborder l’art-thérapie, ce qui a donné lieu à différentes définitions; il faut différencier l’art-thérapie de la psychothérapie à support artistique que l’on confond souvent.

La méthode

Le principe de l’art-thérapie est de décomposer l’ensemble des mécanismes (psychiques, physiques et sociaux) en jeu dans l’activité artistique afin de les utiliser pour le soin de la personne ou l’aide sociale avec l’objectif d’améliorer la qualité de vie par la compréhension du soi.

L’art-thérapeute envisage le patient dans une globalité, sur les plans physiques, psychiques et sociaux. Il n’interprète pas l’œuvre mais travaille la charge symbolique des actes du patient. L’art-thérapeute travaille le plus souvent avec une équipe pluridisciplinaire en élaborant un protocole thérapeutique adapté à chaque patient, en fonction des objectifs fixés. Selon certains art-thérapeutes, la notion même de patient est contestable, en art-thérapie, dans la mesure où c’est l’être humain derrière le patient qu’il faut considérer afin de lui donner toutes les chances d’évoluer.

L’art-thérapeute croit aux effets intrinsèques de l’art et du potentiel de l’activité artistique. Sa connaissance de l’activité artistique et de la pathologie du patient lui permet d’adapter son activité. Le choix de la technique artistique se fait principalement par le thérapeute lui même, en fonction de la sensibilité et des besoins du patient. L’art-thérapeute accompagne le patient dans le cheminement artistique, de la contemplation d’œuvres d’art, à la pratique, dans le plaisir d’une activité qui n’est pas à but seulement esthétique.

Les indications de l’art-thérapie

L’art-thérapie peut bénéficier à des patients souffrant psychiquement, physiquement, affectés de lésions cérébrales, d’un handicap moteur, exclus sociaux, atteint de troubles de la communication de l’expression et/ou de la relation…

L’art-thérapeute peut donc intervenir dans diverses structures : hôpitaux, hôpitaux psychiatriques, soins palliatifs, centres de rééducation fonctionnelle et neurologique, foyers de l’enfance, centres de psychothérapie, prisons, associations d’aide à la réinsertion, etc.

Transformation de soi et création

Selon l’art-thérapie, la thérapie ajoute à l’Art le projet de transformation de soi-même. L’art ajoute à la thérapie l’ambition de figurer de façon énigmatique les grands thèmes de la condition humaine.

La Créativité, mise en acte de l’imagination, agît et transforme la personne qui crée. En évaluant le cheminement thérapeutique à travers le rapport de la personne à sa production, l’art-thérapie vérifie l’efficience de la médiation artistique.

Face aux maladies, handicaps et déficits qu’elle rencontre, troubles du comportement, marginalisation… et contrairement à la psychothérapie, l’art-thérapie travaille avec la partie « saine » de la personne. Elle fait rempart au mode psychanalytique, la sensorialité et l’Art agissant en deçà et au-delà du verbe.

Elle offre dans sa partie animante toutes les formes d’expression, des arts plastiques aux arts corporels et à la musique avec leurs dérivés formalisés et adaptés suivant la personnalité de l’art-thérapeute : musique (musicothérapie), écriture (autobiographie, roman, journal, théâtre…), improvisation théâtrale, danse, conte, clown, peinture…

L’expression picturale, par des moyens simples et/ou primitifs, permet un passage direct de l’émotion au montré (intelligence de la main), de la pensée au geste, de l’œil à la toile. Que l’on soit attiré par les couleurs, les formes, l’abstrait, le réalisme ou le figuratif, la peinture est un moyen d’aller vers ce qui sous-tend l’être donnant à voir sans qu’il soit besoin d’explication. La production artistique est un moyen privilégié pour exprimer l’intime en toute discrétion.

Expression théâtrale

Dans la perspective de l’art-thérapie, jouer n’est pas qu’un jeu, c’est aussi une manière de faire apparaître « qui je suis », « ce que je peux faire », « ce que je peux être ». Par les subtils déplacements qu’elle permet, et quelle que soit sa forme, classique, moderne ou d’avant-garde, l’expression théâtrale pourrait être le support de nos non-dits, de notre force de création. Des mécanismes subtils permettraient à la fois la libération des « énergies » trop longtemps contenues et leur valorisation dans un ici et un maintenant.

Un bon exemple de thérapie par l’expression théâtrale est le psychodrame dont le but même est de réussir à mettre en scène, et donc en acte, des affects souvent douloureux et parfois inacceptables par la société et/ou par soi même. L’art-thérapie consiste en un accompagnement de ces créations dans un parcours symbolique au service du développement de la personne vers un aller-mieux et un être davantage.*

Les différentes approches

Certaine approches de l’art-thérapie reprennent l’approche du psychanalyste Jung, avec le concept d’imagination active, et qui a largement exploré la dimension symbolique qui parle directement à l’inconscient (De manière différente selon la culture et les significations de tel ou tel symbole dans telle ou telle culture) et des archétypes qui nous relient à l’inconscient collectif.

Pour d’autres courants, comme le courant structuraliste, l’approche est centrée sur les apports de la psychanalyse contemporaine (Jacques Lacan, Françoise Dolto, Piera Aulagnier…).

  • A la lecture de cet article l’on pourrait croire que pratiquer l’Art-thérapie est inoffensif, loin s’en faut, car pour certains thérapeutes c’est dans cette pratique (et dans beaucoup d’autres) que les participants (tes) découvrent des abus sexuels dont ils (elles) auraient été victimes dans leur enfance….

LA COMMUNICATION FACILITÉE OU PSYCHOPHANIE

RECOMMANDATIONS  DE  L’ A F S I

Nous connaissons plusieurs familles , parents d’enfants handicapés, qui sont victimes de ces pratiques, génératrices de faux souvenirs.  Nous recommandons aux parents d’enfants handicapés d’être très prudents avant d’entamer une thérapie de ce genre, même en milieu hospitalier. Voir ci-dessous.

Dans le Rapport 2005, voici ce que la Miviludes disait sur la Communications facilitée.

 Introduite en France par l’orthophoniste Anne-Marguerite Vexiau, la méthode dite de « communication facilitée » est un procédé qui permettrait aux personnes privées de paroles (autistes,polyhandicapés, trisomiques, traumatisés crâniens…) de s’exprimer en tapant à la machine avec un doigt. Un partenaire leur soutient la main ce qui favorise les échanges inconscients d’information entre les deux.

Le patient se brancherait sur le cerveau de son partenaire et utiliserait son équipement moteur, sensoriel, et même psychique pour exprimer sa propre pensée. Les handicapés mentaux sévères, les non voyants de naissance, les sourds profonds, les patients en phase de réveil de coma, les enfants présentant des troubles psychosomatiques seraient éligibles à cette pratique.

Elle est aujourd’hui l’objet d’une controverse faute de validation scientifique et en raison des publics extrêmement fragilisés auxquels elle s’adresse. A défaut de pouvoir la qualifier de « sectaire » en l’état actuel des investigations menées à son sujet, de fortes présomptions de risque de déviances thérapeutiques sont émises par un grand nombre de professionnels qu’il s’agisse des institutions représentatives de la profession médicale comme l’Ordre national des médecins et des syndicats professionnels des soins de suite et de réadaptation. Certains propos d’Anne-Marguerite Vexiau nourrissent les craintes de ces professionnels : « Je n’avais jamais pensé que les morts puissent guérir les vivants ».

Ces thérapies « trans-générationnelles » au nom desquelles des praticiens aux cursus plus ou moins sérieux développent des prestations invérifiées, voire invérifiables sur le plan médical. A cet égard, cette technique ouvre incontestablement la porte à de possibles manipulations et à l’exploitation du désarroi des proches de la personne handicapée quand les paroles retranscrites visent de surcroît à les culpabiliser comme dans cette assertion attribuée à un enfant handicapé dont la mère avait avorté : « J’ai évité mort en choisissant maladie ».

Courant 2004, deux membres du Conseil national de l’Ordre des médecins émettaient les plus grandes réserves sur l’intérêt scientifique de celle-ci, regrettant « que cette technique soit effectuée sur des patients en grande souffrance mentale » ; le Groupe d’étude et de recherche sur l’infirmité motrice d’origine cérébrale (GERIMOC), regroupant environ cent quarante médecins ou chirurgiens de diverses spécialités, alertait du développement de cette méthode dans l’ouest de la France et en région lyonnaise.

Enfin, dans un courrier au ministre de la Santé à la fin de 2004, un médecin mettait l’accent sur les derniers développements de la méthode qui promeut des formations très onéreuses de « facilitant » à destination des parents de personnes handicapées et s’ouvre désormais aux dépressifs ou personnes atteintes de troubles mineurs dans une optique de soin psychologique, sous le label de « psychophanie ».

La « communication facilitée » ou « psychophanie »

par Dr Laurent Jézéquel – SPS n° 277, mai 2007

Le Dr Laurent Jézéquel est Président de l’association E3PH (Ethique Professionnelle et Protection des Personnes avec Handicap dans les Côtes d’Armor).

La « communication facilitée » ou « psychophanie » est une méthode qui se veut thérapeutique, s’adressant à des personnes handicapées de la parole, quels que soient l’âge, le niveau intellectuel, l’origine du handicap, la sévérité de l’atteinte. Elle s’adresse également à des personnes valides, quel que soit également leur âge, de l’embryon au vieillard. Elle prétend aussi permettre une communication avec les morts, et même avec les animaux. Le marché est donc infini.

On différencie en fait deux niveaux d’exercice selon les champs d’application :

— La Communication Facilitée proprement dite : « outil alternatif ou augmentatif de communication destiné à développer la communication courante des personnes handicapées de la parole ».

— La psychophanie avec personnes handicapées ou valides, c’est-à-dire « expression profonde des sentiments », dont l’objectif est thérapeutique : traitement des troubles psychologiques et psychosomatiques.

La dimension thérapeutique de la Communication Facilitée proprement dite est également mise en avant par les adeptes, ce qui leur permet de « botter en touche » par rapport à la réalité de cette communication (le plus important, c’est qu’ils aillent mieux, selon eux).

La Communication Facilitée a été conçue par Rosemary Crossley, enseignante en Australie, pour des enfants atteints de paralysie cérébrale, puis pour des personnes autistes. Elle a ensuite été pratiquée aux États-Unis, puis en Europe, introduite en France au début des années 90 par une orthophoniste parisienne, Anne-Marguerite Vexiau.

Déroulement d’une séance

Le déroulement d’une séance est extrêmement simple. Le « thérapeute » est appelé le Facilitant, son patient, le Facilité. Aucun apprentissage, aucun prérequis n’est nécessaire pour le Facilité. Le thérapeute saisit fermement la main du handicapé en laissant dépasser son index, puis appuie sur les touches d’un clavier d’ordinateur, ou d’un clavier alphabétique, sorte de petite machine à écrire, d’où part un ruban sur lequel s’impriment des mots, des phrases, que le Facilitant lit à haute voix, au fur et à mesure de la frappe. Lorsque l’on assiste à une séance ou que l’on visionne une cassette de démonstration, on se rend compte immédiatement que c’est bien évidemment le Facilitant qui « fait tout le boulot ».

« Avec l’aide d’un partenaire qui lui soutient la main, appelé « facilitant », le « facilité » apprend à désigner des objets, des images ou des mots écrits pour faire des choix dans la vie courante. Grâce à cet appui, il parvient aussi à s’exprimer avec des mots et des phrases écrites sur un clavier de lettres en frappant volontairement avec son doigt. »

 La méthode telle que décrite sur le site « Ta Main pour parler » (http://www.tmpp.net), site français de promotion de la communication facilitée et de la psychophanie. Illustration issue du site équivalent en Allemagne : http://www.fc-netz.de/.

Cependant, les adeptes de la méthode affirment retranscrire ainsi la pensée du Facilité, dont l’âme est supposée intacte quel que soit l’état du cerveau, par télépathie.

Le contact Facilitant-Facilité s’établit de façon magique, par un « branchement » entre les deux cerveaux, ou plus précisément entre le cerveau du Facilitant et l’âme du Facilité. L’âme est indépendante de « l’enveloppe charnelle », elle ne peut être handicapée, et elle ne meurt jamais. Le clavier n’est donc pas un accessoire indispensable. Madame Vexiau assure en effet qu’un fœtus lui a exprimé sa peur de naître avec une mère fragile, ou qu’elle a pu entrer en liaison avec un embryon décédé, via l’inconscient de sa mère.

Nouvelle méthode de spiritisme

Il ne s’agit donc, purement et simplement, que d’une méthode de spiritisme, qui semble cependant connaître un certain succès en France. En 2004, un article de Nouvelles Clés fait état de plus d’un millier de Facilitants formés, dont plus de deux cents thérapeutes professionnels, médecins ou paramédicaux. L’organisme central de formation est une Association-loi 1901, créé par Madame Vexiau, appelée TMPP (« Ta Main Pour Parler »). Les formations sont organisées sur Paris, Lyon, Nantes, Clermont-Ferrand et Toulon, avec des ateliers pratiques dans de nombreuses villes de France.

Cette formation est très structurée et cadrée. Elle s’effectue sur au moins trois ans, sur deux cents heures de cours théoriques et de stages pratiques, avec cinq échelons, cinq niveaux, du CF1 au CF5. Cette formation s’adresse aux parents d’enfants handicapés, et aux professionnels possédant un diplôme de santé, médical ou paramédical (psychologues, orthophonistes ou autres rééducateurs, infirmiers, éducateurs…).

Lorsque ces professionnels exercent en établissement pour personnes handicapées, la formation est prise en charge par les budgets « Formation continue » ! Lorsque les séances sont pratiquées par une orthophoniste exerçant en libéral, elles sont prises en charge par la sécurité sociale ! !

Une négation du handicap réel et manipulation mentale

Personnellement, j’ai été confronté à cette méthode dans ma vie professionnelle. En tant que médecin spécialisé en Médecine Physique et Réadaptation, j’ai été amené à intervenir à hauteur d’une journée par mois au Foyer Ker Spi, structure médico-sociale située à Plérin, près de Saint-Brieuc, prenant en charge des adultes infirmes moteurs cérébraux.

Dès mon arrivée, fin 2001, j’ai été alerté par certains soignants de l’utilisation de la Communication Facilitée dans cet établissement. Introduite en 1998 par le psychologue, elle m’a paru être à l’origine de dysfonctionnements graves, préjudiciables à la prise en charge des résidants et perturbante pour une partie du personnel. Ces dysfonctionnements se situaient pour moi à plusieurs niveaux :

La communication facilitée vue par ses promoteurs

« La Communication Facilitée est un outil d’apprentissage qui permet aux personnes handicapées, privées de parole ou limitées dans la communication, de s’exprimer. […].

Personnes concernées : Enfants et adultes autistes, trisomiques, infirmes moteur-cérébraux, polyhandicapés (même atteints de surdité ou de cécité), aphasiques, personnes atteintes de la maladie de Parkinson, d’Alzheimer, dans le coma… […].

La Psychophanie : C’est une pratique qui permet à toute personne d’accéder à un registre émotionnel, affectif, existentiel, à des zones difficiles à exprimer par la parole. Dans une intention thérapeutique, la Psychophanie permet la mise en relation d’inconscient à inconscient et fait émerger l’expression écrite des ressentis profonds et des émotions du facilité. En libérant le langage émotionnel, hors des constructions intellectuelles habituelles, elle révèle des obstacles, des noeuds inconscients qu’elle participe à résoudre. Elle a une valeur de dialogue avec soi-même et permet de s’approprier sa propre histoire…

La séance : La personne facilitée est assise à côté du « facilitant », qui lui soutient la main et lui présente un clavier d’ordinateur. Nul besoin de mise en condition particulière, qu’elle soit psychologique ou physique. Le facilitant accompagne le mouvement de la main et lit les phrases qui s’inscrivent. La succession des lettres et des mots s’impose au facilitant, sans que celui-ci ne connaisse à l’avance le contenu du texte. »

Tout d’abord une méconnaissance totale, et même une négation, du handicap dans sa dimension intellectuelle, puisque l’âme serait préservée dans tous les cas, alors que l’approche médicale du handicap doit comporter une évaluation précise des déficiences, capacités et incapacités, par des tests spécifiques et validés.

La manipulation mentale, puisque l’on prête des propos à une personne handicapée qui est dans l’impossibilité totale de les démentir. De plus, ces propos peuvent comporter des accusations graves, très culpabilisantes pour les familles, d’ailleurs cela m’a été directement rapporté par la mère d’un résidant.

Cette croyance absolue envers la méthode, croyance fanatique de type sectaire, inaccessible à toute discussion contradictoire, a généré au sein du Foyer Ker Spi un véritable climat totalitaire, conduisant à des pressions traumatisantes à l’encontre des professionnels soignants qui refusaient de la cautionner, et à des démissions successives. D’ailleurs, j’ai moi-même été mis à la porte en juillet 2004, en raison de mes démarches dénonçant cette méthode, dans un établissement financé par de l’argent public !

Au printemps 2002, nous avions pu obtenir qu’une enquête administrative soit diligentée, menée conjointement par le Conseil Général, la DDASS des Côtes d’Armor et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, conduisant en septembre à une injonction préfectorale d’interdiction de la pratique de la Communication Facilitée à Ker Spi. Plus récemment, en septembre 2005, une information judiciaire contre X a été ouverte par le Parquet de Saint-Brieuc, pour escroquerie au préjudice de personnes particulièrement vulnérables, et exercice illégal de la médecine.

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a également émis un avis défavorable en 2004.

Enfin, cette méthode est clairement « épinglée » dans les rapports 2005 et 2006 de la MIVILUDES [1], et très sévèrement dénoncée dans le tout récent rapport de la Commission d’Enquête Parlementaire relative à l’influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs (voir encadré page suivante).

Cela dit, j’ignore pour l’instant quelles sont ou quelles vont être les décisions que va prendre le Ministère de la Santé. Pourtant, il y a urgence, les associations spécialisées estiment à 500 000 le nombre de personnes en France victimes de ces « pseudothérapies ».

Depuis quelques années, le nombre de ces méthodes charlatanesques a véritablement explosé, on en dénombre actuellement 200. Il s’agit donc d’un véritable problème de santé publique.

Des pratiques portant atteinte à la dignité des enfants handicapés

Extraits du rapport 3507 de décembre 2006 de la Commission d’Enquête Parlementaire sur les sectes et les mineurs.

 « …La théorie de la communication facilitée a particulièrement retenu l’attention de la commission d’enquête […]. Ce principe connaît un succès certain et naturel quand il trouve à s’appliquer aux tentatives que font les familles pour sortir du désarroi dans lequel les plonge le handicap mental d’un enfant. […] Dans la communication facilitée comme pour les enfants indigo [2], le processus naturel de l’apprentissage, en particulier de la parole, est ignoré […]. Les résultats de la technique de la communication facilitée tels que la commission d’enquête a pu en prendre connaissance au travers du visionnage d’une cassette vidéo sont particulièrement consternants. Les discours singulièrement sophistiqués attribués aux enfants sont, de manière évidente, les produits de l’imagination du « facilitant », à savoir Mme Anne-Marguerite Vexiau. L’ensemble de ces « séances » laisse l’impression d’une sorte de vampirisme intellectuel exercé au détriment d’enfants dont est exploité l’état d’extrême vulnérabilité.

En ce sens, la communication facilitée ne peut être réduite à n’être qu’une version modernisée du spiritisme, et, somme toute, un procédé charlatanesque comme un autre. Cette supercherie ne fait pas que tirer profit du désarroi des parents de handicapés ; elle porte atteinte aux droits fondamentaux des enfants […].

Il est également étonnant qu’aient pu être soumis à ce procédé des enfants soignés en milieu hospitalier ou dans des institutions spécialisées. À cet égard, les membres de la commission d’enquête s’étonnent que les pouvoirs publics n’aient pas pris la mesure du danger de tels procédés et les aient laissés se développer. Ainsi le foyer Ker Spi dans les Côtes-d’Armor a recouru à cette pratique pendant 4 ans jusqu’en 2002. Ce n’est qu’en 2005 qu’une information judiciaire a été ouverte pour escroquerie et exercice illégal de la médecine. De plus, il a été porté à la connaissance de la commission d’enquête que la communication facilitée n’avait pas été considérée comme une voie de recherche à écarter par le service universitaire de pédopsychiatrie de Brest, dirigé par le professeur A. Lazartigues […].

L’argumentation avancée met sur le compte du « doute » qui doit caractériser la démarche scientifique, l’intérêt dont peut légitimement être l’objet cette technique ; ce raisonnement méconnaît le fait que le doute ne peut être à l’origine d’un progrès de la connaissance que s’il relève lui-même du champ de la connaissance […]. La commission d’enquête dénonce vigoureusement cette démarche qui peut amener à faire valider par des structures universitaires des pratiques relevant de la manipulation psychologique et appelle à la plus extrême vigilance en ce domaine.

Par ailleurs, il est particulièrement étonnant que l’association Ta Main pour parler, qui se donne pour mission de propager cette théorie, puisse faire valoir, dans ses documents vidéo comme sur son site Internet, un financement de ses « recherches » par la Direction générale de la santé. […]. »

http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-enq/r3507.asp

Depuis ce rapport, la communication facilitée n’est plus utilisée au Foyer Ker Spi. Mais la pratique se développe et connaît un succès grandissant dans de nombreuses régions. Charlie Hebdo qui avait dénoncé en 2003 une grossière escroquerie à base de spiritisme New Age avait fait l’objet d’un procès de la part d’Anne-Marie Vexiau. Procès perdu par la plaignante. Charlie Hebdo dénonçait également un remboursement par la sécurité sociale. Remboursement qui a toujours cours pour les thérapeutes qui utilisent cette technique.

[1] Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires.

[2] Les enfants indigo (ou encore enfant des étoiles, enfant de lumière, enfant de Cristal) sont liés à une croyance selon laquelle de plus en plus d’enfants nés ces dernières années seraient « hors normes » et possèderaient des aptitudes psychologiques et spirituelles exceptionnelles, voire des pouvoirs paranormaux. Des méthodes nouvelles et spéciales d’éducation devraient être mises en place pour recueillir le message (parfois extra-terrestre) porté par ces enfants, ou pour permettre leur épanouissement et leur éviter l’autisme ou des « syndromes dépressifs ».

Mis en ligne le 18 août 2007

N.B. Mis en ligne avec l’autorisation du Docteur JEZEKLEL que nous remercions.

Les constellations familiales

L’ A F S I connaît plusieurs familles dont les enfants ont été « embarqués » par des thérapeutes pratiquant les constellations familiales. C’est à l’issue de ces séances de jeux de rôles que leurs enfants ont « découvert » avoir été abusés dans leur enfance.

Source Wikipédia

Définition et objectif

La constellation familiale est une pratique thérapeutique fondée par le psychothérapeute et ex-missionnaire allemand Bert Hellinger. Par analogie à un système planétaire où chaque astre exerce une influence sur tous les autres, depuis notre naissance nous formons partie d’un système familial auquel appartiennent nos parents, nos frères et sœurs, conjoint(s), enfants, ainsi que les générations passées et toutes les personnes qui ont pu être impliquées dans le destin de notre famille. La thérapie systémique consiste à travailler sur les dynamiques de cette constellation, par le truchement d’une représentation.

C’est une méthode phénoménologique, qui n’a aucun fondement scientifiquement prouvé. Elle met en jeu l’inconscient familial et transgénérationnel et s’apparente ainsi à la psychogénéalogie, théorie développée par Anne Ancelin Schützenberger selon laquelle, par « loyauté familiale invisible »[1] nous reproduisons des comportements, nous souffrons de malaises, de maladies. Ces symptômes seraient le reflet de conflits non réglés des générations précédentes. Le système familial aurait une conscience commune qui veille au droit de tous ses membres. Lorsqu’une personne du système subit un destin particulièrement tragique, lorsqu’elle est exclue,par exemple, rabaissée ou oubliée, des identifications et des implications systémiques pourront se produire dans les générations suivantes. C’est-à-dire qu’un membre postérieur de la famille, mu par la conscience familiale et à son insu, représentera celui qui a été exclu du système familial. Ces implications peuvent se manifester par des troubles physiques, psychiques, une difficulté, un comportement conflictuel.

La constellation familiale est une thérapie brève. Son objectif est de rétablir l’ordre dans le système familial et de permettre à chaque membre d’assumer la charge des responsabilités qui lui incombent et de réintégrer sa place. Cette méthode permet de mettre en lumière des événements que l’on croit oubliés et des implications cachées. Les personnes choisies comme représentants des membres du système, vont parfois ressentir des émotions intenses, qui vont donner une indication sur ce qui a pu se jouer dans le passé ou se joue dans le présent, entre ces êtres. Une fois le problème mis en lumière, il peut être réparé par des gestes ou des paroles précises qui soulagent les malaises et font évoluer le système vers une plus grande harmonie, l’objectif étant de permettre à chacun d’occuper sa place et d’être libéré de l’influence du désordre initial. L’acceptation du passé, comprise comme reconnaissance d’une infraction contre l’ordre naturel, dispense la personne et sa famille de reproduire les mêmes schémas et permet l’émergence d’une vision nouvelle du système.

Bien que cette approche ait été créée par Bert Hellinger, il en existe des variantes, notamment les constellations et blessures d’enfance (Samaï Fossat), les constellations familiales énergétiques (Marlis Grzymek Laule), les constellations de valeurs (Georges Didier), les constellations systémiques d’entreprise pour faciliter la circulation de la communication au sein des organisations ou encore le Systemische Strukturaufstellungsarbeit (SyST) crée par Insa Sparrer, psychologue et le Pr. Mathias Varga VonKibed de Munich.

Pratique des constellations

Pour réintégrer ces niches inconscientes (appelées aussi cryptes) et permettre à nouveau une circulation énergétique plus fluide dans l’inconscient, on utilise des représentants des personnes du système familial afin d’avoir accès à cette conscience familiale[réf. nécessaire]. L’inconscient collectif serait donc à l’œuvre, et connaîtrait les solutions. Ainsi, un membre (constellant) qui veut dénouer quelque chose de son vécu choisira dans le groupe les membres représentant son système familial (mère, père, grands parents, oncles et tantes, fratrie, etc.) et les placera significativement dans l’espace, en fonction de l’idée qu’il se fait des relations qui existent entre eux. Puis il ira s’asseoir et demeurera spectateur. Les représentants doivent suivre leur ressenti, qui les oriente, avec l’aide du thérapeute, vers la solution. À la fin de la constellation, quand la solution est apparue, le constellé reprend la place de son représentant et est invité à prendre l’image finale. Ce qui émerge de cette pratique, c’est que même le thérapeute ne sait pas à l’avance quelle sera l’issue. Il ne connait pas les conflits, les secrets, mais la constellation est un puissant outil pour les faire émerger.

Les jeux de rôles, appelés quelquefois sculptures (Virginia Satir) ou constellations diffèrent des constellations de Bert Hellinger dans le fait que la personne qui désire avoir une constellation prend un représentant pour elle et que l’animateur s’appuie sur le ressenti des représentants. Ce n’est pas lui qui dicte le scénario. Celui-ci se déroule tout seul et est orienté vers la solution.

Bert Hellinger se base sur une grande pratique et des années d’observation, insistant sur l’importance de ce qui est ressenti par le thérapeute comme par les personnes qui vont incarner les rôles, seul moyen de faire apparaître des intrications cachées.

Diversification

Un séminaire de constellations familiales -typiquement de 3 heures à 1 semaine- peut proposer de travailler avec le seul outil des constellations, ou proposer que ces constellations soient accompagnées de massage, clown, d’un travail énergétique, ou autres… [2]

Les constellations sont également utilisées en entreprise. Leur dénomination est encore en cours de clarification : constellations d’entreprises, constellations d’organisations, représentations systémiques… Comme dans les constellations familiales, il s’agit de mettre à jour les enjeux cachés stratégiques de l’entreprise (fusion, positionnement d’un produit, transmission, réorganisation, stratégie de croissance…) pour aider à les résoudre.

Critiques

La méthode ainsi que les praticiens et l’inventeur sont parfois critiqués :
Ces méthodes n’ont pas fait l’objet de validation scientifique et sont critiquées
La méthode d’accréditation des praticiens est critiquée comme n’étant pas précisément définie et fixée.

Certains praticiens affirment que ces procédés peuvent résoudre des troubles profonds dans la vie des sujets en une seule session, ce qui paraît invraisemblablement court pour les défenseurs d’autres méthodes[4].

Hellinger défend le modèle patriarcal de la famille, les constellations familiales confrontées à un problème matriarcal auront tendance à conclure que l’épouse a été désobéissante envers son mari – cette méthode fait appel aux facultés médiumniques des participants sans qu’ils en soient concrètement avertis, et ce avec toute la part d’incertitude et de subjectivité que cela sous entend, et de la part de ceux qui sont pris en otage pour le faire sans en comprendre leur réelle implication et ce que l’on va en déduire, et de la part du meneur de la Constellation, qui peut affirmer ce qu’il veut, interpréter selon ses propres règles de morale (souvent très machistes), bouleverser, juger, sans aucun modérateur. Cette technique ouvre la porte à tous les abus de pouvoir sur la psyché d’autrui.

LA CRISTALLOTHERAPIE

Des chercheurs découvrent en 1880, que les pierres vibrent et génèrent de l’énergie.

On remarque que les vibrations qu’elles dégagent harmonisent l’environnement et réparent les champs énergétiques.  Il est vrai que nous ne savons pas exactement comment cela fonctionne mais le corps humains est en mesure d’en retirer les plus grands bienfaits en se « branchant » sur leurs énergies.La cristallothérapie permet d’apprivoiser les énergies des pierres pour améliorer notre santé aussi bien physique que mentale.

Mise en garde de l’AFSI – certains thérapeutes détournent l’utilisation de la cristallothérapie pour favoriser l’émergence de faux souvenirs.

Selon le magazine Maxi de Mai 2008 :

La cristallothérapie utilise des pierres, des cristaux, censés canaliser l’énergie. Cette thérapie sans aucun fondement scientifique prétend favoriser le souvenir des traumatismes. Les souvenirs ne viennent pas du patient mais du thérapeute qui les « reçoit » au cours des séances par la voix d’une personne décédée, tel un médium. La personne est convaincue qu’elle a vraiment vécu ces viols et va se couper de toute sa famille. Les faux souvenirs induits sont très difficiles voire impossibles à « détricoter » par les véritables thérapeutes.

Difficile d’estimer le nombre de cristallothérapeutes en France. En effet, ces personnes se référencent sous d’autres appellations comme magnétiseur, coach en bien-être, lithothérapeute et sont de plus en plus nombreuses.

L’HYPNOSE

L’hypnose désigne un état modifié de conscience ainsi que les techniques permettant de créer cet état et les pratiques thérapeutiques utilisées pendant cet état. L’hypnose permet une plus grande suggestibilité dans le but de provoquer des changements psychiques, physiques et comportementaux. C’est une modification de la vigilance consciente qui permet de découvrir et de puiser dans l’inconscient des patients des solutions efficaces pour résoudre leurs difficultés.

En réveillant les facultés endormies, l’hypnose développe les potentiels individuels et permet de dépasser les limites ordinaires des conditionnements éducatifs et sociaux ou des croyances aliénantes.

L’auto-hypnose c’est se mettre à volonté dans un état de veille et de conscience élargie propice à découvrir, à créer des solutions afin d’agir et de réagir positivement en toute circonstances.

Ci-dessous, explication et réserves sur l’hypnose par Jacques Van Rillaer.*

Et remerciements Jacques Van Rillaer pour l’extrait de son ouvrage mis en ligne le 02/07/06 sur SOS-thérapires.org. Site disparu depuis.

L’hypnose démystifiée

[…] L’hypnose est une sorte de jeu de rôle, induit par une personne, l’hypnotiseur, chez quelqu’un qui croit à la réalité de l’hypnose et qui accepte de se conformer aux suggestions de l’hypnotiseur. Contrairement à ce que suggère l’étymologie du mot  » hypnose « , l’état dans lequel se trouve l’hypnotisé n’est pas le sommeil ( » hypnos « , en grec), ni un état de conscience proche. Les observations électro-encéphalographiques l’ont clairement démontré. L’état hypnotique est comparable à celui que nous connaissons tous lorsque nous sommes totalement absorbés dans un livre, un concert

ou un film. On peut d’ailleurs noter que les personnes facilement hypnotisables se caractérisent par une forte capacité de s’absorber entièrement dans des activités et dans des productions imaginaires.

[…] À partir des années 1950, l’hypnose a suscité un regain d’intérêt chez des psychothérapeutes, des médecins et des chercheurs scientifiques. Aujourd’hui, grâce à de nombreuses recherches expérimentales – en particulier celles de Sarbin, de Barber et de Spanos – l’hypnose est une pratique démystifiée, dont un des principaux mérites est de permettre de réduire la douleur au cours de soins dentaires, de l’accouchement ou d’examens médicaux pénibles.

Quant aux recherches expérimentales sur le fonctionnement de la mémoire en état d’hypnose, elles aboutissent aux conclusions suivantes. Une partie des souvenirs produits dans cet état correspond à des événements passés, mais une autre partie est tout simplement imaginée. On ne dispose malheureusement pas d’un moyen fiable pour distinguer les vrais souvenirs et les pseudo-souvenirs hypnotiques. D’autre part, un processus particulièrement préoccupant est que les souvenirs hypnotiques apparaissent sous la forme d’images visuelles vivaces, c’est-à-dire le type de contenus cognitifs qui s’accompagne d’un fort sentiment de véracité. Les personnes suggestibles sont tout disposées à croire à la réalité de ce qu’elles ont visualisé en état d’hypnose. Plus l’hypnotiseur insiste pour retrouver des souvenirs, plus des souvenirs apparaissent, des vrais souvenirs mais également des souvenirs inventés en vue de se conformer aux demandes de l’hypnotiseur.

En conclusion, les meilleurs chercheurs contemporains aboutissent aux mises en garde faites, il y a plus d’un siècle, notamment par Heidenhain et Bernheim.

L’hypnose n’est nullement un sérum de la vérité, c’est un jeu imaginaire dans lequel une personne peut se montrer particulièrement réceptive aux suggestions d’une autre. En termes péjoratifs, on a pu dire que l’hypnose c’est  » deux personnes en train de se mentir, chacune faisant semblant de croire ses propres mensonges et ceux de son partenaire ».

L’ A F S I émet des réserves sur l’hypnose pratiquée par des thérapeutes mal formés et incompétents. En effet, nous constatons de plus en plus l’émergence de faux souvenirs après des séances d’hypnose mal conduites.  

Nous avons également été interpellés par des victimes d’hypnothérapeutes pervers qui « profitaient » de leurs patientes.

L ‘A F S I demande donc que l’hypnose soit réglementée et pratiquée par des personnes dûment formées et expérimentées.

Ci-dessous, un texte de droit concernant des accusations d’inceste après des séances d’hypnose.

(…) L’arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence du 3 mai 2005 est un exemple récent des conséquences judiciaires que peut avoir la révélation tardive d’une agression sexuelle faite à l’issue de séances de psychothérapie . Certes, la cour d’appel n’a pas admis que « le récit fait sous hypnose [puisse], pas plus que le récit d’un rêve, permettre d’établir que le narrateur décrit une scène s’étant réellement passée, sa restitution par le thérapeute n’ayant pas eu pour conséquence d’en réveiller le souvenir. » Alors qu’il avait été considéré en première instance que la psychothérapie avait mis en évidence des faits incestueux, le juge d’appel distingue l’interprétation à laquelle procède le psychothérapeute d’une remémoration personnelle des faits supposés. On constate cependant que cette distinction aurait été beaucoup plus difficile à établir si le pouvoir de suggestion du thérapeute sur son patient avait été encore plus fort, différenciation à laquelle, en tout état de cause, il n’a pas été procédé en première instance.

LA PSYCHOGENEALOGIE

Soucre Wikipédia

 

La psychogénéalogie est une approche de la psychologie et de la psychothérapie développée dans les années 1970 par Anne Ancelin Schützenberger selon laquelle les événements, traumatismes, secrets, conflits vécus par les ascendants d’un sujet conditionneraient ses troubles psychologiques, ses maladies, et ses comportements étranges ou inexplicables.

C’est à cette psychologue française que nous devons les recherches les plus significatives sur le sujet. Ses travaux avec le psychosociologue Jacob Levy Moreno aux USA, sa découverte du génosociogramme alliée à sa formation psychanalytique, lui permirent les découvertes qu’elle partage dans son livre « Aïe, mes aïeux! », livre qui permit de mettre l’approche du transgénérationnel accessible au grand public.

Le principal concept mis en avant est celui de syndrome d’anniversaire. Cette théorie est basée sur la supposition que nous sommes, psychologiquement, la résultante de notre histoire familiale, sur plusieurs générations.

Les faits marquants, surtout souffrants et dénotant des conflits non résolus faisant partie de la vie de nos ancêtres, ainsi que les non-dits et secrets de famille, rejailliraient ou se répéteraient sur plusieurs décennies.

  • Pour élaborer cette théorie, Anne Ancelin Schützenberger s’est fondée sur ses propres observations, et sur des concepts issus de la psychanalyse et de la systémique. Aujourd’hui, cette approche a donné lieu à de nombreuses pratiques psychothérapiques très différentes, certaines étant l’objet de vives critiques.

  • Le risque d’induction de faux souvenirs en thérapies basées sur la psychogénéalogie a également été souligné. Il est toutefois le fait de thérapeutes sans doute inexpérimentés ou ne respectant pas une déontologie élevée qui implique, entre autres, les contraintes incontournables d’une vraie relation d’aide (par nature neutre).

Anne Ancelin Schutzenberger, thérapeute et fondatrice de la psychogénéalogie, outil de décryptage des liens familiaux, de leur transmission et de la chaîne transgénérationnelle, met en garde les lecteurs de Psychologies Magazine paru en décembre 2007, contre le mauvais usage de sa méthode
« Aujourd’hui, n’importe qui peut se prévaloir d’utiliser la psycho-généalogie sans avoir suivi une formation sérieuse, à la fois universitaire et clinique. Certains ont une telle ignorance du sujet qu’ils font des erreurs grossières d’analyse et d’interprétation et mettent leurs clients sur de fausses voies. »

LE REBIRTH

Selon Wikipédia, le rebirth (traduction littérale « renaissance» ou «renaître») (ou Rebirthing et Rebirthing Breathwork), parfois appelée « respiration consciente », est une méthode de développement personnel mise au point dans les années 1960 aux États-Unis par Leonard Orr, dans la contreculture de l’époque et reprise par la mouvance New Age.

Utilisée encore aujourd’hui par certains thérapeutes psycho-corporels, elle utilise une respiration volontairement amplifiée afin de modifier la perception du corps et des émotions. Son objectif est de faire revivre des expériences traumatiques anciennes, notamment celles supposées liées à la naissance, et d’amorcer ainsi un processus de guérison.

La technique fut importée en France dans les années 1970 par le psychothérapeute Jacques de Panafieu et la psychologue Dominique Levadoux. S’y intégrèrent alors des éléments d’autres pratiques thérapeutiques comme la psychanalyse et la Gestalt-thérapie.

Effets physiologiques et contre-indications

La respiration induite dans le Rebirth peut entraîner une crise spasmophilique par l’obtention d’une forte alcalose dans le sang artériel[5].

Des crampes surviennent au contraste de l’alcalose sanguine avec l’acidose du muscle mais ces phénomènes désagréables sont présentés comme faisant partie du processus[6].

Des phénomènes émotionnels apparaissent, comme la colère, les cris, les larmes, le besoin de dormir, ainsi que des mouvements de succion. Certains pratiquant disent revivre des sensations ressemblant à celles de la naissance. Ensuite, quand la respiration redevient normale, les sensations seraient plus paisibles et des états de bien-être se manifesteraient[6].

L’expérience du rebirth est contre-indiquée pour les personnes ayant vécu des expériences hallucinatoires ou de délire et les personnes ayant consommé des drogues[6].

Controverses

Le « rebirth », bien accepté au cours des années 1980, est devenue plus controversée récemment à cause du risque de faux souvenirs induits[7]

Une technique différente, mais de même inspiration, parfois appelée Rebirthing ou attachment therapy et réservée aux enfants, a été interdite en 2002 aux États-Unis à la suite de la mort d’une enfant de 10 ans par étouffement[8].

La pratique du Rebirth, populaire dans les milieux du développement personnel, est jugée suspecte dans les milieux scientifiques.

Pour en savoir plus sur le Rebirth consulter WIKIPEDIA

LE REIKI
Toujours selon le rapport 2005 de la Miviludes

 …Dans le champ des médecines énergétiques qui posent question, d’autres méthodes de soins, appellent à la plus grande prudence. Méthode thérapeutique promue et développée par le japonais Mikao Usui (1865-1926) suite à une révélation mystique qui l’aurait conduit à la fin du XIXème siècle à recevoir les « clefs de la guérison », le reiki connaît un développement sans précédent actuellement en France. Cette technique de guérison par imposition des mains fait du praticien initié à la technique un simple médium ou canal de l’énergie universelle qui sera transmise au patient pour rétablir la force vitale garante de sa bonne santé. 

Face à l’augmentation des demandes d’information et des témoignages à charge recueillis par les associations de terrain sur cette mouvance en particulier, celles-ci appellent les pouvoirs publics à se montrer particulièrement vigilants à l’égard des dérives que la pratique du reiki pourrait engendrer. Agissant sur tous les plans, physique, psychique, émotionnel et spirituel, la méthode serait simple à maîtriser : il est possible de devenir maître reiki en trois ou quatre stages de formation accélérée pendant les week-end, aux tarifs progressifs de 120 à 1500 euros, suivant le degré d’initiation.(…)

Pour en savoir plus sur le Reiki, nous vous conseillons le site du Gemppi qui a fait un superbe travail de recherche et d’information sur le REIKI.
www.gemppi.org